samedi 22 septembre 2007

Pourquoi la justice fiscale: la corruption

La corruption est devenue aujourd’hui un des sujets les plus discutés dans le discours sur le developpement. Il y aura des perspectives differents sur ce sujet dans chaque bulletin.

LE MANQUE DE VOLONTÉ POLITIQUE DÉRAILLE LA CAMPAGNE ANTI-CORRUPTION AU MALAWI

Par Madalitso Mphepo

En essayant de déraciner la corruption hors du Malawi, le gouvernement a installé le bureau d'Anti-Corruption en 1996. Ceci a été fait afin d'apporter au livre ceux qui sont impliqués dans la corruption. Même nos donateurs comme la Grande-Bretagne, ont généreusement fait des dons aux activités du bureau qui, incluent les secteurs tels que le renforcement de la capacité ainsi que le recrutement des ressources humaines aussi bien que la conscientisation publique.

Quoique ce soit le cas, il y a peu qui est fait sur le terrain pour limiter la corruption. Le bureau manque de la volonté politique de prendre à charge des contrevenants. Par exemple, en juin 2006, le bureau avait arrêté l'ancien chef d'Etat DR Bakili Muluzi pour grande corruption durant son règne de dix ans de 1994 à 2004.Au cours de ces années DR Muluzi avait accumulé beaucoup de richesse amassée douteusement pour devenir l'un des présidents les plus riches en Afrique alors que le Malawi restait l'un des pays les plus pauvres. DR Muluzi avait été également accusé dans d'autres affaires douteuses s'étendant de son acquisition du somptueux bureau parc de Keza dans l’escroquerie de maïs de 2002 chez Admarc.

À la stupéfaction de beaucoup de Malawites, le gouvernement avait ordonné son exemption immédiate. Les raisons derrière tout cela étaient de nature politique. Le gouvernement a voulu acheter des faveurs des membres de l'Assemblée Nationale, particulièrement ceux du front démocratique uni, qui est le parti de Muluzi. Ceci a été fait afin de recueillir le soutien du budget 2006-2007 afin de le faire passer au cours de la législature du mois d'août.

Le gouvernement essayait de réduire la tension politique, mais en même temps il déniait à la justice d’être entendu parmi le peuple. Comme si ce n'était pas assez, le gouvernement avait ensuite forcé le directeur du bureau d'Anti-Corruption, Gustav Kaliwo à démissionner dans un délai de 48 heures.

En outre, le Comité des nominations publiques de l'Assemblée nationale avait frustré le bras exécutif du gouvernement dans leur campagne contre la corruption en refusant deux fois de recommander le directeur nouvellement désigné du bureau d'Anti-Corruption Tumalisye Ndovi. Certains milieux accusent le Comité des nominations publiques d’appliquer le double standard dans l’exercice de leurs pouvoirs parce qu'ils ne parviennent pas à donner les raisons pour lesquelles ils ont refusé la nomination de Tumalisye Ndovi en tant que nouveau directeur du bureau d'Anti-Corruption.

En plus, beaucoup d'observateurs au Malawi regardent la campagne du bureau d'Anti-Corruption au Malawi comme étant loin de produire de bons fruits. Quoique le président du Malawi DR Bingu wa Mutharika prêche la tolérance zéro de la corruption, il y doit beaucoup être fait. Le gouvernement par le bureau d'Anti-Corruption combat la petite corruption en laissant les hauts fonctionnaires du gouvernement qui sont impliqués dans la grande corruption. Le gouvernement devrait renforcer ses muscles pour apporter au livre ceux qui sont impliqués dans la corruption indépendamment de l'affiliation politique, de la religion et de la race. Le gouvernement devrait également décréter des lois strictes contre la corruption, si jamais la bataille contre la corruption devra être gagnée.


Madalitso Mphepo est un étudiant de deuxième année à l’Institut Pédagogique de Domasi étudiant la théologie, les études religieuses et la géographie.

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