samedi 22 septembre 2007

Pourquoi la justice fiscale: la taxe et le développement durable

Je m’appelle Harum Mukhayer. J’habite à Khartoum et j’étudie à l’Université d’Ahfad pour Femmes au Soudan. Récemment, je suis devenue plus engagée dans les questions globales de développement dans une perspective des jeunes – c’est pourquoi je trouve le YTJN très intéressant : celui-ci est une coalition des jeunes avec le but de promouvoir le progrès.

Je suis la fondatrice d’un nouveau projet sur l’Internet qui s’appelle Glocal Key. Notre équipe composée des gens venant de partout dans le monde vise à créer une plateforme basée sur l’Internet qui a un impact local mais qui opère à une échelle mondiale. Nous voulons répondre aux problèmes qui concernent les jeunes localement et faciliter des initiatives locales qui sont soutenues par notre réseau global.

J’ai trouvé la question de la justice fiscale et la vision du RJJF particulièrement attirants quand j’ai lu un article par Richard Murphy, un expert en matière fiscale, qui parle de l’importance de la taxe dans le débat sur le développement. Il a cité un article de « Kenyan Business Daily » qui fait une étude de cas de la façon dont « au cours des dernières années, le Kenya a été témoin d'une croissance phénoménale des recettes fiscales et à côté de laquelle se range la croissance du budget national. »

Cependant, dans les pays où les populations ont les revenus très faibles et vivent dans des conditions extrêmes de pauvreté, les impôts peuvent fournir une voie au développement durable. En considérant comment cela pourrait arriver, il serait nécessaire de considerer le procèssus entier de transition d’une situation de sous-développement à une situation de la croissance atteinte aussi bien qu’à la question de comment les impôts sont générés et comment sont-ils utilisés dans l’investissement.

Je pense que le rôle de la jeunesse est intégral pour assurer que la justice fiscale est la responsabilité de tout le monde, pour promouvoir l’engagement civique, et pour assurer que les impôts sont utilisés comme un moyen de créer des sociétés plus équitables. En particulier, il sera important de s’assurer que les avantages de l’imposition des taxes sont également pesés face aux coûts encourus par ceux qui sont moins capables de les payer.

Cependant, étant donné le lien entre la justice fiscale et le développement, celui-ci débouche à une question de la conscientisation, particulièrement parmi les jeunes sur le double objectif de s’attaquer aux pratiques nuisibles en matière fiscale tout en encourageant en même temps la mobilisation juste du revenu national. Ceci est donc la clef pour combler les inégalités existantes, et soutenir le développement durable.


Lisez l’article par Richard Murphy ici. L’article de « Kenyan Business Daily » se trouve ici.

Harum Mukhayer est en train de finir ses études dans l’Ecole de Gestion.

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